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Découvrez ces cinq webradios qui deviendront vos meilleures alliées pendant le confinement

Marre des infos ? Envie écouter du bon son ? Ou même de danser ? Mais les bars sont fermés, les concerts annulés… Voici une sélection non-exhaustive de radios en ligne qui peuvent combler un peu le silence «confinementesque». 

Pour éviter les informations anxiogènes, contourner les spots publicitaires, vous sentir entourés malgré la solitude de votre intérieur ou juste écouter de la bonne musique, nous vous proposons une section de radio en ligne garantie 100 % accessible pendant le confinement où que vous soyez. À écouter tout seul ou à plusieurs, sans modération.

1. L’incontournable : Radiomeuh

Née en 2007, la webradio « de partage et d’amour » créée dans les hauteurs alpines est idéale pour découvrir de nouveaux sons et s’enjailler, même en restant chez vous. Les sons diffusés sont triés sur le volet par une équipe de passionnés qui « écoute de tout mais ne diffuse pas tout », comme écrit sur le site. Fondée par des DJs, la radiomeuh propose en plus d’un délicieux jingle devenu mythique, des sons presque toujours originaux. Cette webradio a comptabilisé 2,5 millions d’écoutes mensuelles répertoriées en 2017. Ce qui lui a valu d’être sacrée meilleure radio en ligne en 2018. Radiomeuh fait partie des deux seules webradios (avec Djamradio -voir plus bas) dans le top 20 des radios toutes catégories confondues les plus écoutées en France. Et si vous devenez fan vous pouvez aussi acheter des mugs, des pulls, des t-shirts à l’effigie de la vache radiophile. 

2. Pour remonter le temps : Radiooooo 

On écoutait quoi en Mongolie dans les années 1980 ? En Iran dans les années 1940 ? Et au Cameroun en 2000 ? Retrouvez toutes les réponses à ces questions très pointues sur le planisphère radiophonique de la webradio française aux cinq « o » -pas besoin de retenir ce chiffre puisque de 3 à 20 « o » tous les noms de domaines renvoient sur le même site! Ce système de « radio timemachine » créé en 2014 permet de faire une exploration dans le temps et dans l’espace grâce à une communauté de « plusieurs milliers de collaborateurs » passionnés. Si cette radio peut assouvir les goûts musicaux des plus éclectiques, c’est aussi un outil formidable pour faire des blindtests en famille. « Devine dans quel pays et en quelle année a été produit ce son ? », de quoi l’élire meilleur jeu sonore du confinement. Petit plus : trois filtres sont disponibles pour coller le plus à vos goûts. Vous pouvez moduler le rythme « lent » ou « rapide » mais aussi cocher l’option « étrange » et les morceaux sélectionnés suivront votre envie du moment. Il y a encore beaucoup d’options à tester, notamment le mode « île » ou « taxi », mais onne  vous dit pas tout… Bonne découverte de toutes ces nouvelles dimens(i)ons ! 

3. Le parfait mix entre musique et ciné : Djamradio

La « radio française électrique » mélange reprises en tout genre, extraits de films cultes (ou non) et annonce l’heure si, et seulement si, les heures et les minutes sont symétriques. Vous n’entendrez jamais il est 16 heures, mais serez avertis quand « il sera 16 h 16 »  ou « 23 h 23 ». Vous vous délecterez des répliques de vos films préférés entre tel ou tel morceau… Si vous vous sentez seuls parfois, vous serez content de voir les autres personnes connectées en même temps que vous s’adresser des petits mots doux, drôles ou même cocasses. La communauté du Djam composée d’environ 10 000 membres actifs est très structurée. Ce sont essentiellement eux qui notent les top & flop de la journée, mais vous pourrez donner votre avis aussi il suffit de cliquer sur les émoticônes pendant le morceau en cours de lecture. Une playlist géante qui résonne aux sons jazz, funk et blues…. Parfait pour le confinement, non ? 

4. Celle « qui tue » : radio Krimi

« Criminosical : qui tue avec la musique ». La définition du lexique du groupe de rap IAM a donné le nom de cette webradio : Radio Krimi. Un bel hommage aux princes marseillais. Dédiée à la soul, au reggae, au hip-hop et aux musiques afro, ce site diffuse aussi bien du Aretha Franklin et du Ray Charles que des sons inédits. Le système fonctionne avec des « émissions », des plages musicales réservées à la quinzaine de DJs qui collaborent avec la webradio. Élue meilleure webradio 2019, Krimi est sans publicités, totalement gratuite et compte le rester. Elle vit essentiellement du label musical associé et des abonnements de certains de ces adeptes : pour 20 euros annuels, vous recevrez une sélection de 20 morceaux chaque mois dans votre boîte mails. Une forme de pochette surprise musicale.

5. Le porte bonheur : radio gri-gri 

Créée en 2018 par « trois amoureux de la musique aux oreilles très grandes ouvertes », la radio grigri a pour objectif de « passer sans transition du jazz, du hip-hop, de la soul et des musiques traditionnelles qui ne passent nulle part (ou presque). Le tout sans pub, sans bla-bla. 24h/24 et 7 jours/7 ». Et effectivement, on entend que du son, du son et encore du son. Dénicheurs de titres enfouis dans les limbes ou déchiffreur de sons inédits, la petite équipe propose  de « passer en mode fête furieuse » pour faire « danser autant les neurones que les pieds ». La plus-value ? C’est la seule de la sélection qui se définit comme une « radio à lire », c’est à dire éditorialisée. Le site du grigri publie des chroniques, des articles, des avis sur les musiques pour les présenter « avec décontraction, pédagogie et humour ». Gadget dernier cri(-cri?) : la webradio porte-bonheur a compilé une playlist spéciale « stay at home». Une option de plus si on est pas en phase avec le son en ligne à l’instant t.

BONUS : l’indémodable et éternelle Fip 

Base de secours de Radio France en temps de grève ou de circonstances exceptionnelles, Fip a progressivement dû fermer ses antennes régionales depuis 2018, à Nantes, Bordeaux ou Strasbourg. La majorité de ses activités est désormais sur Internet. Jazz, Electro, Rock, Groove, Monde, Reggae ou encore Nouveautés, parmi la variété des radios Fip vous devriez trouver votre bonheur. On vous rassure, la voix suave qui donne l’heure et répète à l’envi «que la bonne musique est d’utilité publique » demeure présente sur les ondes en ces temps troublés… Petit plus : le désormais célèbre moteur de recherche « C’était quoi ce titre déjà ? » est toujours disponible. Soyez patients et débrouillards, ce n’est pas l’outil le plus ergonomique qui existe – mais ça pimente la recherche. Et puis on le temps, non ? 

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Marion SIMON-RAINAUD